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Sur leurs routes, ils ont collaboré avec les frères Pourcel – Que sont-ils devenus ?

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Pour les frères Pourcel & Olivier Château la gastronomie, la cuisine, la restauration, c’est avant tout une aventure humaine, une aventure qu’ils partagent avec leurs équipes de cuisine depuis 24 ans. Aider à faire émerger les talents, cela a toujours été une priorité.

Ils ont tous moins de quarante ans, ils ont tous collaboré à un moment ou un autre dans leur parcours professionnel avec les frères Pourcel, que ce soit au Jardin des Sens à Montpellier, à la Maison Blanche à Paris, ou dans les autres restaurants du groupe Pourcel. Ils ont encore des contacts avec les frères Pourcel, ils ont gardé de bonnes relations avec eux, ou en tout cas, à un moment, ils réfèrent dans leur formation une attache à cette expérience. Aujourd’hui, ils volent de leurs propres ailes, et certains très haut dans la gastronomie.

Que sont-ils devenus ?

René Redzépi, chef propriétaire du Noma à Copenhague, classé Meilleur chef du Monde en 2011.

Shuzo Ishida, chef à Tokyo, son restaurant Quintessense a obtenu en 2010 trois étoiles.

Cyril Lignac fait un parcours sans faute à la télévision française, chef très populaire, il est propriétaire de trois restaurants et une pâtisserie à Paris.

André Chiang, classé dans les 100 meilleurs Chefs au Monde, son restaurant  » Par André  » à Singapour est un grand succès.

Nicolas Lebec, fait partie des grands chefs français. À Lyon, il exploite  » La rue Le bec  » et  » Le Comptoir de la rue Le bec « .

Florent Boivin, chef de cuisine du restaurant  » Michel Troisgros  » à Roanne. En 2011, il a remporté le titre de Meilleur Ouvrier de France en 2010.

Pascal Féraud est un des chefs exécutifs du groupe AD à Paris.

Philippe Keller est sous-chef exécutif de l’hôtel Dusit Thani à Bangkok.

Guillaume Galliot est chef du restaurant Horizon à l’Hôtel Casino Crown Towers à Macau.

Les frères jumeaux Torres, chefs propriétaires du restaurant  » Dos Cielo  » à Barcelone et chefs consultants pour deux restaurants au Brésil.

David Mollicone, chef et propriétaire du Relais & Châteaux  » La Villa Augusta  » à Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la drôme provençale.

Pierre Altobelli, chef du restaurant Amber à Hong Kong pendant deux ans où il avait obtenu 2 étoiles, il a décidé de prendre du temps pour se plonger dans la cuisine d’avant-garde japonaise.

Christophe Lerouy, il a quitté Maison Pourcel à Shanghai cette année pour rejoindre la place de chef dans les Émirats Arabes pour le chef Juan Amador.

Sébastien Bontour, chef exécutif de l’hôtel Saadi à Marrakech.

Armin Leitgeb, Chef du restaurant  » Les Amis  » à Singapour.

Olivier Bontemps est propriétaire du restaurant  » Ô Bontemps « , à Magalas dans l’Hérault, considéré comme un des meilleurs jeunes chefs français du moment.

Julien Lavigne est partenaire et chef d’un bar lounge/bistrot qui fait un beau succès à Bangkok.

Franck Renimel est propriétaire du restaurant  » En Marge  » à Toulouse où il a obtenu une étoile.

Pascal Ginoux, chef à l’hôtel  » Les Bories & Spa  » à Gordes depuis plusieurs années, il est étoilé Michelin.

Benjamin Lechevallier, chef et propriétaire du restaurant  » Origine  » à Rouen, il a obtenu une étoile cette année.

Keisuke Matsushima a ouvert à Nice sa table bistrot Kei’s Passion, il s’occupe aussi de quelques tables au Japon qu’il conseille.

Antoine Perray est en charge des cuisines de nouvel Hôtel du Groupe Oetker Collection à Marrakech  » Le Palais Namaskar  » qui ouvre début avril 2012.

Rémy Simon, chef propriétaire de l’hôtel-restaurant  » L’Oustal Del barry  » à Najac.

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Ils sont très jeunes, ils ont tenté l’expérience de s’installer dans leur affaire.

Romain Salamone, chef et propriétaire du restaurant   » Sensation  » à Lattes (34).

Tarik Mezri, chef et propriétaire du restaurant  » L’Auberge des Granges  » à Bessac.

Vincent Valat, chef et propriétaire du restaurant  » L’alliance des Plaisirs  » à Montpellier.


Time Magazine – Les 100 personnes qui comptent dans le monde

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Nous vous avions annoncé sur le Blog Pourcel que le Time allait, courant avril, éditer la liste des 100 personnalités qui comptent dans le monde, les plus influentes, les plus people, les plus en vue.

Et bien c’est fait, la liste est sortie, les lecteurs ont voté… Aux côtés de Barack Obama, Warren Buffett, Hillary Clinton, Adèle, Pippa et Kate Middleton… deux chefs font partis de l’élite mondiale pour le TIME : René Redzepi et José Andrés. Sur la liste, une seule personnalité française, Christine Lagarde. Le basketteur américain d’origine asiatique, Jeremy Lin, meilleur joueur du NBA, arrive en premier sur la liste.

René Redzepi au sommet de la cuisine mondiale, chef danois du restaurant Noma à Copenhague, initiateur du mouvement locavore, il est aussi celui qui représente le mieux le phénomène de la gastronomie nordique. C’est Ferran Adrià qui a rédigé son portrait.

José Andrés, chef d’origine espagnole, a développé de nombreux restaurants aux États-Unis, notamment à Washington, Los Angeles, Las Vegas. Il a ouvert son premier restaurant à Washington en 1993, aujourd’hui, il en exploite 11. Conseiller officieux de Michelle Obama sur la nutrition, il est aussi détaché auprès de Hillary Clinton pour un programme de sensibilisation à l’hygiène dans les cuisines du monde et son engagement dans l’humanitaire.

Pendant les JO à Londres, vous pourrez déguster la cuisine du Noma au Claridge’s

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C’est sur le site internet de l’Hôtel Claridge’s à Londres que vous pourrez réserver directement votre table et découvrir la cuisine du chef René Redzepi du restaurant Noma de Coppenhague.

Le prestigieux Hôtel Claridge’s à Londres a annoncé qu’il recevrait, pendant les Jeux Olympiques qui vont se dérouler cet été, le chef René Redzepi du restaurant Noma. Du 28 juillet au 6 août, c’est la première fois que Redzepi servira la cuisine scandinave de Noma en dehors du Danemark.

Le restaurant Noma, installé à Copenhague, sera fermé pour rénovations, ce qui permettra au chef Redzepi de s’impliquer dans cette opération originale. Les Londoniens auront donc le privilège de goûter la cuisine de Noma à l’hôtel Claridge’s pour le déjeuner et le dîner, et cela leur en coûtera 195 £ (240 euros).

Titré Meilleur Restaurant du Monde par deux fois par la revue britannique « Restaurant Magazine », le Noma à Copenhague annonce son intention de dévoiler « A Taste of Noma at Claridge’s », dans le célèbre hôtel de Mayfair pour marquer les célébrations des Jeux Olympiques de Londres 2012. Deux fois élu meilleur restaurant du monde à la «  World’s 50 Best Restaurant Awards «  (2010/2011), Redzepi a déclenché une révolution culturelle avec sa réinterprétation de la cuisine nordique.

Pendant dix jours, le chef Redzepi réalisera un menu de cinq plats qui reflètera les saveurs des plats signature du Noma, en utilisant des ingrédients locaux et saisonniers de Grande-Bretagne.

La capitale va connaître une période passionnante de son histoire, partout dans la ville des animations vont avoir lieu durant tout l’événement sportif, la cuisine ne sera donc pas oubliée dans les festivités. Et la cuisine créatrice du chef danois ne manquera pas d’attirer les passionnés de cuisine créative.

René Redzepi sera présent chaque jour, accompagné de son équipe de chefs du Noma… pour de plus amples informations et réserver : www.claridges.co.uk/atasteofnoma

Entrez dans les cuisines du Noma… pour le repas des équipes !

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« Je vois mes collaborateurs plus souvent que je ne vois ma famille », dit le chef René Redzepi, le chef du restaurant Noma à Copenhague.

Pénétrez au cœur du restaurant classé « Meilleure table du monde », dans cette superbe vidéo, sans trucage, où tout est montré.

Partagez avec le chef et son équipe le repas quotidien.
« Depuis que j’ai 15 ans, cela a été le principal repas de ma vie professionnelle », explique-t-il.

Le personnel de son équipe de cuisine est composé de 22 nationalités et chacun met la main à la pâte pour nourrir le personnel de Noma. Le sous-chef cuisinier de Noma Matthew Orlando indique : « Nous avons un si grand nombre de personnes de différents pays en cuisine, que périodiquement nous appelons ces chefs de différentes nationalités à cuisiner des plats « autochtones » inspirés de leur pays d’origine. »

MAD à Copenhague… apprendre à se nourrir différemment et préserver la planète !

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Un peu plus de 500 personnes provenant de 29 pays se sont réunies pendant deux jours à la fin du week-end dernier à Copenhague, au Danemark, autour du Chef René Redzepi pour le MAD.

Le MAD, nourriture en danois, se penche sur notre planète…

De nombreux chefs étaient réunis dont notamment, les David Chang, Wylie Dufresne, Ferran Adrià, Dan Barber, Fergus Henderson… autant dire l’élite de la cuisine d’avant-garde dont tout le monde parle en ce moment. Des chefs, oui, mais pas seulement, aussi des historiens, des sociologues, des ethnologues, des pêcheurs, des fermiers… Le symposium a été organisé pour la deuxième année pour réfléchir au « comment sortir la nourriture de la cuisine, en faire un objet de réflexion publique beaucoup plus vaste que des recettes ».

« Si un poisson est sur le point de disparaître, doit-on le cuisiner ? Voilà le genre de questions que les chefs doivent se poser et sur lesquelles il faut s’éduquer », explique le chef danois René Redzepi, instigateur de l’événement.

De nombreux thèmes furent abordés comme par exemple :

-  Cette conférencière du Zimbabwe est là pour parler des défis de la faim et des orphelins du sida dans son pays, ainsi que pour expliquer comment elle s’est sortie de la misère en se lançant dans la culture de champignons.

-  Ce pêcheur d’oursins écossais raconte comment il voit les effets des changements climatiques à des dizaines de mètres au fond des eaux glacées de la mer du Nord.

Nous avons assisté à la réflexion de deux jeunes chercheurs du Nordic Food Lab qui ont exposé sur le thème du « goût et du dégoût », ils ont d’ailleurs amené avec eux des larves, des fourmis et toute sorte de nourriture bonne pour la santé mais difficilement consommable. Nous devons apprendre à affronter nos réflexes devant toutes sortes de produits, notamment les insectes. Et pas seulement parce qu’il faut trouver comment nourrir la planète, mais aussi parce que beaucoup de ressources s’épuisent..

Nous y apprenons que 60 % des calories consommées sur terre proviennent de quatre aliments seulement – blé, maïs, pomme de terre et riz.

Cette volonté d’explorer ailleurs que dans nos supermarchés et nos frigos traditionnels est cruciale pour l’avenir, affirme une journaliste. L’agriculture, dresser la nature pour qu’elle nous nourrisse, est arrivée à une sorte d’impasse, les terres sont appauvries, l’industrialisation pose des défis à la santé, la population continue de croître. L’appauvrissement des sols modifie le goût des végétaux, en commençant par le blé dont on fait nos pains, la cuisine devra s’adapter.

Autant de débats qu’il est temps d’aborder, les chefs veulent faire partie des habitants de nos sociétés modernes qui feront prendre conscience de la nécessité de préserver ce que nous fournit la planète. Ce n’est finalement plus une tendance ou une mode, mais une question de survie des générations futures.

Une idée originale pour combler les tables annulées au dernier moment au restaurant

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Le chef René Redzepi propose les tables libres de son restaurant sur Twitter

Le célèbre chef du restaurant Noma est très branché réseaux sociaux et nouvelles technologies de communication. Il communique par le réseau Twitter les disponibilité de dernière minute pour des tables qui ont été annulées et qui sont libres le jour même.

Si vous n’aviez pas de plan prévu pour un dîner au Noma ( classé dans les touts premiers meilleurs restaurants au monde ) pour ce mardi 29 Janvier et bien vous auriez pu contacter directement le restaurant par mail pour obtenir une table grâce à l’information diffusée par le chef sur ce nouveau mode de communication que sont les réseaux sociaux.

René Redzepi a utilisé la veille Twitter pour informer ses pratiquement  52.000 contacts de la disponibilité de deux tables dans son restaurant Noma.   » Deux tables disponibles demain (Mardi 29 Janvier). Une table pour quatre personnes et une table pour 4-8 personnes. S’il vous plaît contactez par mail  alh@noma.dk,  si vous êtes intéressés.  » –  le Tweet a été envoyé par le chef danois au début de l’après-midi.

Une méthode originale pour atteindre un taux de remplissage à 100 % de son restaurant qui d’ailleurs joue déjà à guichets fermés. En tout cas un signe que même le meilleur restaurant du monde à besoin de voir son restaurant complet….. et que malgré la crise économique certains restaurants affichent complets.

Noma donne des ailes à de jeunes chefs…

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On savait que le succès international du chef René Redzépi et de son restaurant Noma donnait des ailes à la cuisine scandinave et à beaucoup de jeunes qui rêvent ( comme il fut un temps le cas pour Ferran Adria ) de marcher sur les traces du grand chef en vogue.

Deux anciens sous-chefs  du Noma, Samuel Nutter et Victor Wagman, viennent d’annoncer sur Facebook leurs intentions d’ouvrir leur nouveau restaurant au cœur de Copenhague, au Danemark le mois prochain. Il se nommera Bror.

Ils ont d’ailleurs diffusé des photos de l’emplacement et des travaux en cours sur Twitter et Facebook. Peu de détails sont disponibles, mais les quelques photos diffusées ces derniers jours montrent l’enthousiasme des jeunes chefs et quelques vues de l’emplacement situé sur la rue Saint-Pierre de la capitale danoise.

Les photos montrent un restaurant sur ​​deux niveaux avec une cour qui pourrait être utilisée comme terrasse extérieure pendant les mois d’été. Le restaurant proposera ses propres légumes cultivés sur la petite île Sejerø.

Les nouvelles viennent tout juste deux mois après l’annonce que Matt Orlando, chef  à la tête depuis longtemps du restaurant Noma, aurait quitté le restaurant pour ouvrir son propre lieu sur le port de Copenhague. On peut ajouter à la liste des anciens piliers de Noma, Christian Puglisi ( ci-dessous ) qui contribue à renforcer scène culinaire «  locavore «  initié par Redzépi.

Des ouvertures de restaurants dont on parle déjà ….

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Les infos arrivent sans cesse vers le blog Pourcel. Le printemps annonce son flot de nouvelles adresses, nous vous avions annoncé les prochaines ouvertures des tables de G. Blanc, J. Robuchon, Éric Frèchon, Albert Adria…. en voilà d’autres….

Bonne lecture, préparez déjà vos prochains voyages, bouclez vos valises, la gourmandise vous attend…

Suivez nous….

 

« Les Solistes by Pierre Gagnaire »

Waldorf Astoria à ouvert son cinquième hôtel en Europe, à Berlin Ouest, dans la tour Zoofenster conçue par l’architecte Christoph Mäckler « une interprétation à la fois intemporelle et contemporaine du style art déco ». 232 chambres et suites sur 32 étages et deux restaurants dont un signé Pierre Gagnaire. Avec «  Les Solistes «  le chef ouvre son 11 éme restaurant dans le monde.

 

BROR

Bror vient d’ouvrir à Copenhague, les propriétaires sont Samuel Nutter et Victor Wagman, anciens sous-chefs du Noma, le restaurant de René Redzepi, qu’ils ont quitté en Février dernier. Déjà un succès, les premiers retours : une cuisine plus simple qui en donne beaucoup pour le tarif pratiqué.

 

Madeleine

Un célèbre groupe de maroquinerie et Champagne aurait acquis un bel emplacement près de la Madeleine et même place de la Madeleine à Paris pour y créer un restaurant et y installer prochainement un grand nom de la cuisine. Les pronostics vont déjà bon train sur le nom. Nous en saurons plus par la presse prochainement si cela se confirme!

 

Pinch ouvre non loin de NY

Le Chef Alain Ducasse signe actuellement trois restaurants aux États-Unis, Benoit à New York, Mix à Las Vegas, et Adour à Washington. Ducasse Studios planche actuellement à l’ouverture prochaine d’un nouveau concept au cœur de l’Empire City Casino à Yonkers, dans l’État de New York. Selon le New York Times, un esprit tapas haut de gamme version basque son nom«  Pinch «  verrait le jour avec en cuisine le chef Fabienne Eymard. L’ouverture est prévue à la fin de mai, lorsque le travail est effectué sur la rénovation du casino. Il disposera d’une cuisine ouverte et de 250 places au niveau supérieur du bâtiment.

 

 » Table  »  une première pour B. Verjus

Dans le milieu de la gastronomie on connaît tous, Bruno Verjus, fin connaisseur des produits, chroniqueur gastronomique critique même, bloggeur à ses heures perdues… il passe maintenant derrière le fourneau et la caisse. Vous pourrez le retrouver restaurateur, il met et scène les plus beaux produits issus des meilleurs producteurs. Au fil des jours, des semaines, des saisons et des régions, des artisans sont conviés à « Table ». Savoir-faire artisanal et saveurs au menu. Tous les jours, il y aura une grosse pièce rôtie sur l’une des deux « flamberges », un gros poisson, une viande mûre, une volaille de variété ancienne, un légume racine, voire même un fruit. Carte courte, avec cinq ou six entrées, une sélection de charcuteries et de fromages inédits.- Table. 3 rue de Prague – Paris 1é éme

 

 

Le Goupe Loiseau s’étend.

Dominique Loiseau ouvrira un nouveau restaurant à Dijon pendant l’été 2013. Très attendu en plein coeur de la capitale des ducs de Bourgogne. Outre la table gastronomique à Saulieu, le Groupe Loiseau exploite déjà « Loiseau des Vignes «  à Beaune et deux restaurants parisiens Tante Louise (Paris 8ème) et Tante Marguerite (Paris 7ème). Le nouvel établissement proposera une oenothèque, comme celle qui a fait le succès de Loiseau des Vignes, à Beaune, avec le concept de vin de qualité vendu au verre et non à la bouteille.

 

Café Français et une Pâtisserie Thoumieux par les Costes

Après deux ans de travaux, Gilbert et Thierry Costes ouvrent le ‘ Café Français  » et prennent la Bastille. Le Groupe Beaumarly exploite déjà une quinzaine d’adresses à Paris dont le Georges, le Germain, le Thoumieux, le Café Marly, le Ruc, le Café Beaubourg, Chez Julien, le Caffè Burlot, l’Hôtel Amour… et bientôt une  » Pâtisserie Thoumieux  » rue Saint Dominique. Sous le regard de Jean-François Piège, ils ont fait appel à un cuisinier chevronné, Pascal Lognon-Duval ( ex Le Grand Véfour et le restaurant de Guy Martin à Osaka). Atmosphère soignée griffée entres autres en collaboration avec India Mahdavi ( Thoumieux ).


La scène culinaire créative de demain regarde vers l’Amérique du sud

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L’arrivée de l’Amérique latine au sommet des classements gastronomiques « n’est qu’une question de temps », estiment ensemble l’espagnol Jordi Roca et le danois René Redzepi, chefs des deux meilleurs restaurants du monde selon la revue anglaise « Restaurant ».

Impressionnés par l’essor qu’a connu la cuisine de la région au cours des dernières années, Roca (« El Celler de Can Roca » à Girone), et Redzepi (« Noma » à Copenhague) ne doutent pas d’une prochaine reconnaissance mondiale.

« L’Amérique latine est peut-être aujourd’hui la région qui a le plus progressé en cuisine d’avant-garde. Je crois que son arrivée au top n’est qu’une question de temps parce que, pour moi, elle est déjà au même niveau qu’en Europe », dit à l’AFP Jordi Roca qui, avec ses deux frères aînés Joan et Josep, offre la meilleure table du monde selon le classement 2013 de « Restaurant ».

Pour ce maître pâtissier, le Mexique, le Brésil et le Pérou sont les pays qui impulsent l’avancée gastronomique d’une région où la « cuisine populaire est très enracinée et très variée ». Elle combine selon lui histoire, tradition et saveurs autochtones avec créativité et techniques d’avant-garde.

Au-delà des tacos mexicains, des feijoadas brésiliennes ou des ceviches péruviens, les cuisiniers d’Amérique latine savent mettre en valeur leurs saveurs et chaleurs distinctives comme la coriandre, les acides ou le piment pour proposer une cuisine « d’avant-garde, créative et très rayonnante », souligne le Catalan, interviewé en marge de la rencontre gastronomique « Mesamérica 2013″ tenue cette semaine à Mexico.

Six latino-américains parmi les 50 meilleurs

L’Amérique latine compte actuellement six chefs dans la liste des « 50 meilleurs restaurants du monde » selon  » Restaurant Magazine « , dont le brésilien Alex Atala en tête de la région, au sixième rang avec le « D.O.M. » de Sao Paulo.

Suivent le péruvien « Astrid et Gaston » (14e), les mexicains « Pujol » (17e) et « Biko » (31e), le brésilien « Mani » (46e) et le péruvien « Central » (50e).

« Aujourd’hui nous devons nous sentir grands et savoir que nous ne sommes plus des canards boîteux. Je crois que nous vivons un moment historique, un processus de changement », a dit Atala, lors de Mesamerica, qui a réuni à Mexico les six cuisiniers considérés comme les meilleurs du monde par « Restaurant ».

La participation massive de chefs reconnus à des foires gastronomiques comme Mesamérica ou Mistura, au Pérou, « confirme que l’Amérique latine est une puissance mondiale », selon Roca.

Alors que le classemanet des 50 meilleurs restaurants du monde  décidé de hisser « El Celler de Can Roca » au premier rang de la gastronomie mondiale, alors même si ce classement ne fait pas l’unanimité, il est un reflet des tendances culinaires et du futur de ce secteur économique important pour le tourisme mondial.

Le chef Juan Roca dit que son équipe a reçu la distinction « avec prudence, mais aussi beaucoup de reconnaissance », consciente que les classements sont « très capricieux et injustes ».

Et également « très criticables », selon Redzepi, qui a gardé le haut du podium en 2010, 2011, et 2012, et qui avait lui-même mis fin à quatre années de prééminence de l’aujourd’hui disparu « El Bulli », de l’espagnol Ferran Adria.

Le numéro un, c’est pour bientôt en Amérique du sud,  » Mais ce qu’a réalisé la liste est de s’ouvrir au monde « , a souligné le chef danois lors d’une conférence de presse.  »Aujourd’hui, il n’est pas interdit de penser que le meilleur restaurant peut être au Mexique, au Brésil, au Pérou ou au Danemark; il y a 10 ans, cela était totalement impossible », a-t-il estimé.

Le célèbre chef, qui a fait de son interprétation du « mole » mexicain un de ses plats vedettes, partage l’opinion de son collègue espagnol: c’est bientôt un restaurant latino-américain qui donnera le signal et arrachera la première place aux européens.

Pour illustrer sa conviction et sa passion pour la nouvelle vague de la cuisine en Amérique latine, Redzepi a avoué aux journalistes qu’il ne se souvenait pas avoir fait un repas « aussi bon » qu’au restaurant Pujol de Mexico. « Pour moi c’est un autre niveau », a-t-il dit.

Selon le Danois, « en Europe on peut parfois se faire une idée de la cuisine latino-américaine comme simple et bon marché. Mais il y a des restaurants beaucoup plus développés ici que bon nombre au Danemark ».

Noma, une table pas loin de la perfection

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L’Express a testé NOMA à Copenhague. Le chef René Redzepi passé un temps au Jardin des Sens à Montpellier, est devenu en quelques années une référence mondiale d’un mouvement culinaire qui remue la planète food. Le journaliste François Régis Gaudry s’est posé à la table du chef. 

Pour retrouver l’article dans sa forme originale cliquez sur le LINK

On a testé Noma et son terroir nordique à Copenhague

François-Régis Gaudry,

Ces temps-ci, quand on dit « Noma« , ça jette un froid. Polaire. La faute à cette intoxication alimentaire qui a frigorifié l’estomac de 63 clients en février dernier.

Le terroir nordique existe

Depuis, les globe-croqueurs sont un peu moins chauds à l’idée de braver six mois d’attente dans le carnet de réservations. Et, comme pour dérégler un peu plus le baromètre, cette Mecque gastronomique titrée « meilleur restaurant du monde » en 2010, 2011 et 2012, vient d’être détrônée par El Celler de Can Roca, le restaurant des frères Roca à Gérone, en Espagne.

Rassurez-vous, le chef danois René Redzepi n’a pas encore viré Hibernatus. Son bouillonnant talent rayonne plus que jamais dans son ancien hangar des docks designé scandinave et looké viking (confortables, ces peaux de bête).

Décroché de haute lutte à la fin de 2012, notre déjeuner du samedi 25 mai en a fait la cinglante démonstration: une bonne vingtaine de plats ingénieux, surprenants, déroutants, reposant sur un slogan identitaire désormais partagé par la plupart des fines lames du Danemark, de Suède ou de Norvège: le terroir nordique existe…

Crevette crue et lichen aux cèpes

N’en déplaise aux coqs à toque qui ont tôt fait, du haut de leur France bénie des dieux, de railler les bouffeurs de lichen et les grignoteurs de bourgeons de sapin.

Le lichen, certes, s’est fait mousser en début de repas: frit, fardé de poudre de cèpes, et, à vrai dire, pas franchement mémorable. Quant aux bourgeons de sapin, on s’en est farci à toutes les sauces, cachés dans les cosses de petits pois croquantes ou effrités au pied des asperges blanches grillées.

Mais il y avait bien d’autres cueillettes marines, côtières, champêtres ou sylvestres au coeur de ces stimulantes agapes sauvages: les graines d’orme dans leur membrane verte, dont on se saisit avec les doigts pour essuyer une prodigieuse pâte de levain caramélisé, l’oursin des îles Féroé posé sur une irrésistible tartine de pain dentelle, la crevette crue du nord du Danemark, taillée en fin tartare et glissée dans une enveloppe d’ail sauvage dans un bouillon de rhubarbe, la petite pomme de terre de variété yellow finn, laquée d’un miso d’orge aux fulgurantes notes cacaotées et escortée de caviar de Finlande, ou encore ce poireau carbonisé au barbecue, renfermant dans ses entrailles fondantes et brûlantes un foie de cabillaud aux myrtilles.

Un service qui frôle la perfection

Autant de prouesses où le défi technique côtoie souvent la rudesse paléolithique, où les sensations sont frontales, souvent fumées mais rarement fumeuses. A l’exception peut-être de ce travers de boeuf maturé cinq semaines, frotté d’airelles et d’herbes fraîches, aux notes faisandées carrément gênantes.

Devant cet incident de parcours, au moment de desservir votre assiette à peine entamée, un garçon s’enquiert de votre avis et vous propose un turbot pour se faire pardonner… Car, s’il y a bien une chose qui frôle la perfection chez Noma, c’est le service.

Chorégraphié au métronome, à la fois cool et pro, il fait défiler à votre table un jeune Français fraîchement débarqué de chez Anne-Sophie Pic, un inoffensif Danois piercé et tatoué de partout, ou un sommelier tiré à quatre épingles qui vous fait découvrir l’un des plus beaux frissons de cette randonnée gastronomique: Arwen, un sémillant vin blanc de l’île de Lilleo, assemblage de sauvignon blanc, de sylvaner, de riesling et de solaris, produit en association avec René Redzepi.

Plus grand-chose ne semble résister à cet aventureux druide boréal.

OUT la cuisine venue d’Espagne ?… IN la cuisine scandinave

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Nous connaissions déjà les tendances de la mode des vêtements scandinaves qui envahissent l’Europe, nous savions que le monde entier pourra bientôt se meubler chez Ikea, et que les grands designer du meuble vintage viennent du nord, nous sommes déjà convaincus, et pour cause, que les plus grands DJ actuels viennent de la scène nord Europe… mais qu’en est-il de la cuisine ?

Et bien, il semblerait que les regards se portent de plus en plus vers l’Europe du Nord lorsque l’on évoque aussi  la cuisine la plus créative et la plus contemporaine du moment, le mouvement se déplace, et la France observe.

L’Espagne, qui depuis dix ans était au firmament de la tendance branchée de la cuisine, serait-elle en passe de devenir has-been pour laisser s’engouffrer dans son créneau la cuisine qui nous vient des pays du Centre-Nord de l’Europe et des pays scandinaves ?

C’est en tout cas ce que pensent beaucoup d’experts et de journalistes, qui trouvent que depuis la Hollande, le Danemark, la Norvège, la Suède un mouvement s’est créé par des jeunes chefs qui ont souvent commencé leurs parcours en France avant de retourner chez eux pour y déployer leurs idées. On les retrouve de plus en plus sur la scène des grands festivals gastronomiques à travers le monde.

Une génération de chefs à l’esprit simple intégrant un mode de vie très actuel, le bio, le retour aux valeurs, les bons produits, le naturel, le développement durable, les spécificités culturelles, les productions de proximité, des décors dépouillés, zen et totalement responsables.

Las des ingrédients traditionnels et luxueux, ils lancent une nouvelle tendance culinaire. Mise en avant des produits locaux, promotion de la fraîcheur, de la simplicité et des valeurs éthiques chères à leur région, ils se sont associés pour lancer un manifeste dans lequel apparaissent ces idées. Stockholm, Malmö, Oslo ou Copenhague sont à présent sublimées par les mélanges créatifs et audacieux de ces nouveaux chefs.

La jeune cuisine scandinave étonne, avec à sa tête le danois René Redzépi du restaurant Noma à Copenhague, devenu en moins de 5 ans une des références de la cuisine mondiale. Pureté, composition locale, produit parfait, une vision « pauvre  » d’une cuisine réinventée. Thorsten SchmidtMads Reflund, Ola Rudin, ou Sebastian Persson rien n’arrête plus l’avancée des chefs venus du froid.

Ils épatent les clients en utilisant des produits modestes que l’on retrouve peu dans la grande gastronomie. S’installer à leur table est une chance, le Noma de René Redzépi et les autres, font partis du parcours des grandes tables. Leur objectif est d’atteindre l’excellence en ne cuisinant que des produits pauvres… un riche succès pour ces chefs à venir !

René Redzepi sur Libération par Luc dubanchet…à lire sans retenue…

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Et l’on confirme que René Redzepi, considéré aujourd’hui comme meilleur chef du monde, a passé du temps dans les cuisines des frères Pourcel à Montpellier !

Suivez le lien sur Libération.fr ci-dessous !

www.liberation.fr/vous/01012335210-rene-redzepi-la-force-de-la-nature

René Redzepi, la force de la nature

Nommé en 2010 meilleur chef du monde, le jeune Danois, a fait le pari d’une cuisine durable, sauvage et inventive. Le Noma, son restaurant de Copenhague, brise les codes. Portrait à l’occasion d’un livre qui retrace la méthode et l’esthétique Redzepi.

Depuis quelques mois, tout a été écrit sur lui. Dans toutes les langues, sur tous les continents. La table Noma dans toutes les bouches, à fleur de palais. Elu meilleur chef du monde, forcément, ça pose son homme et son restaurant. Du coup, qu’écrire qui n’ait déjà été dit, relaté par d’autres et même par lui, Redzepi, dont le livre Noma publié par Phaidon va s’arracher dans sa version française, on en fait le pari, comme des petits pains… danois. Alors qu’écrire pour se rapprocher, du coup, de l’original ? 

Le fish’n potatoes de la première fois.

À l’origine, quand on a croisé Redzepi, on ne l’a pas aimé. C’était en 2006 à Deauville. Il était l’invité de l’Omnivore Food Festival [que dirige l’auteur de cet article, ndlr] et personne, vraiment personne, ne s’arrêtait sur son chemin pour lui adresser la parole.

Entre Ducasse, Bras, Adrià et toute une bande de jeunes loups français, le petit bonhomme danois – 1,65 mètre à vue de toise – rasait les murs au point de sembler aussi drôle qu’eux. Il ne souriait pas, disait à peine bonjour, se gardait même de dire qu’il comprenait et parlait le français. La première envie fut de le renvoyer en charter direct vers Copenhague. C’était ça le prodige danois !

Et puis il est monté sur scène, devant plusieurs centaines de chefs venus sonder pour la première fois la cuisine internationale. Lui, tout petit sur l’immense plateau, s’est mis à cuisiner un truc à l’intitulé surprenant de simplicité : fish’n potatoes. Poisson et patates dans un concert culinaire hype destiné à montrer ce qui se faisait de mieux dans le monde, il fallait oser. Il osa : poisson cuit translucide, mousse de pommes de terre fumée, velouté de pommes de terre, œufs de poisson, pouding de semoule et consommé d’airelles. Et c’est ainsi qu’en une petite demi-heure, René Redzepi imposa à la France en avant-première, au-delà des gestes du cuisinier (car son plat, évidemment, était sublime) son charisme, son intensité, sa foi lumineuse en une nouvelle cuisine.

S’il ne souriait pas, le Redzepi de 27 ans, c’est qu’il portait déjà sur ses épaules, beaucoup plus que de la cuisine : une nouvelle politique culinaire. Pour comprendre, il faut revenir en arrière. Le Danemark – et la Scandinavie en général – des années 80 était la terre conquise des cuisines françaises ou italiennes. Les chefs tricolores s’installaient dans la presqu’île en imposant leurs règles, leurs produits, leurs goûts. Les consommateurs, en tout cas ceux qui avaient de l’argent pour échapper aux produits surgelés quotidiens, savouraient cette cuisine héritière d’Escoffier ou de la Mama Pasta.

D’identité culinaire danoise ou scandinave, il n’y avait pas. La cuisine de Redzepi naît de cette frustration-là : chef confirmé, formé au Jardin des Sens des frères Pourcel (Montpellier), à la French Laundry de Thomas Keller (le nec plus ultra aux états-Unis) et par Ferran Adrià (le célèbre El Bulli en Espagne), il ne se reconnaît pas dans le dogme franco-italien imposé à la cuisine scandinave. Lorsqu’il rentre – à la maison après sa formation internationale, Redzepi se sent libre de mettre en œuvre une cuisine qui n’appartiendrait qu’à lui. Mais c’est au cours d’un voyage initiatique près du cercle polaire (Groenland, Islande) qu’il se rend soudain compte de l’enjeu : « On était pauvre et il fallait l’accepter. Nous n’avions pas de produits aussi luxueux que la France mais cette pauvreté, cette cuisine vivrière faite d’herbes, de légumes racines, de pommes de terre, de poissons fumés ou salés et de très peu de viande pouvait devenir une véritable richesse. » No dogma pour le danois. C’est ici que Redzepi, accompagné d’une poignée d’autres chefs scandinaves, opère la rupture et décide de signer le manifeste de la cuisine nordique. Aucun relent nationaliste dans ces écrits prémonitoires mais la seule volonté de placer la cuisine face à ses obligations nouvelles : être le reflet d’un environnement, d’un tout durable, équilibré.

Les chefs scandinaves se fixent quelques règles : bannir le poisson congelé, n’utiliser que le cabillaud en saison de pêche, partir en cueillette autour de Copenhague et en rapporter l’oseille sauvage, les premières fraises blanches, la mousse des arbres… Tenter de faire son marché dans la nature pour introduire une forme de brutalité dans l’assiette. Redzepi : « Après des années de très riche et luxueuse cuisine française, entre 1980 et 2000, puis ces années de sophistication et d’innovation au début des années 2000, nous entamons sans doute un tournant vers plus de pureté et de naturel. » Et c’est ainsi que le Noma de René Redzepi s’est transformé en véritable laboratoire de la nouvelle cuisine scandinave. « Mais pas question pour autant d’en faire un dogme. À chacun de regarder autour de lui, de comprendre son territoire et de le transposer à table selon une logique de cuisinier et ses propres envies. » Brut de sens. L’envie chez Redzepi est « quintessentielle » : comment se rapprocher au plus près de la nature et du même coup projeter la salle à manger en pleine forêt. L’antre Noma, sur un quai du port de Copenhague, n’a donc rien de clinquant. Chaises scandinaves recouvertes d’une peau en hiver, bois nu au printemps ou été, tables sans nappages, assiettes de terre cuite ou simples napperons de feutrine pour accueillir la multitude de « snacking » qui débutent le repas. Une dizaine de bouchées comme une acupuncture destinée à mieux définir le monde de Noma : pickles à manger avec les doigts, crevette grise à croquer vivante, biscuit de hareng fumé et de betterave, fane de poireau frite fourrée à la purée d’ail, radis à picorer sur une terre végétale (servis en pot de fleur).

Autant de micro-injections sous cutanées, mini-performances destinées à planter le décor végétal, puriste mais également plein d’humour. Car Noma casse aussi les codes du service : fini les maîtres d’hôtel obséquieux ou les sommeliers coincés. (Le premier pose ingénument le pot de fleur au milieu de l’assiette en déclarant : « En guise d’apéritif » – au milieu du bouquet il y a bien des escargots sur une fleur à déguster.)

La conversation s’engage, des tables se rapprochent. Redzepi privilégie l’échange et libère surtout le cuisinier du carcan de la cuisine. Ce sont souvent les chefs eux-mêmes qui viennent servir les plats, expliquer, répondre aux questions, plaisanter. La cuisine sans fard, en direct. Qui mieux qu’un chef pour expliquer que, si si, il s’agit bien de manger la mousse d’un arbre présentée quasiment in vivo sur un tronc recouvert de lichen. « Nous la ramassons, la nettoyons avec beaucoup de précaution avant de la frire comme une tempura. » Du coup la mâchoire exécute et croque dans une boule sylvestre, texture d’humus pur, sensation vertigineuse qui ne vous quittera pas, ensuite, durant tout le temps de la dizaine de « plats » ou plutôt mouvements tant la cohérence entre chacun d’entre eux définit une nouvelle musique culinaire, une nouvelle langue aussi. Manger chez Noma équivaut à entendre du japonais pour la première fois. Tenter d’en capter le sens derrière l’idéogramme, mesurer l’étendue d’une culture lointaine. C’est avant tout parce que René Redzepi a formé un autre langage qu’il explose ainsi à la face du monde. 

Pour en finir avec Noma.

À 33 ans, René Redzepi a déjà passé dix-huit ans derrière les fourneaux. Quatre-vingt-dix heures par semaine. Marathonien parmi une équipe de vingt-sept cuisiniers. Après l’avalanche de ces derniers mois, les honneurs, les sollicitations mondiales et accaparements en tout genre, il a coupé durant plus d’un mois en début d’année pour se retrouver en famille, loin d’un quotidien créatif qui ronge les os tout autant que le cerveau. Il dit qu’il arrêtera. Un jour, pas si lointain. Qu’il ne compte pas vivre une existence de forçat, lui qui a vu son père chauffeur de taxi et sa mère, femme de ménage, se tuer au travail pour élever modestement leurs jumeaux.

C’est sans doute pour cela que Redzepi est si attachant. Ni chef nanti façon star triple étoilée à la Robuchon ou Ducasse, ni ovni à la manière d’un Gagnaire ou d’un Ferran Adrià, il reste timidement humain, farouchement terrien, attaché à son intimité et à son indépendance d’esprit. Un chef rare pour une nouvelle cuisine. 

Noma, Strandgade 93, 1401 Copenhague, tél. : 45 32 96 32 97, www.noma.dk.

 Noma, Le temps et l’espace dans la cuisine nordique est une immersion dans l’univers redzepien : 
journal de bord du chef, plongée en pleine nature et recettes photographiées par Ditte Isager. Phaidon, 380 p., 49,95 €. www.phaidon.com

Après la fermeture de El Bulli, le restaurant Noma croule sous les réservations

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Classé comme  « meilleur restaurant au monde », la table le Noma du chef René Redzépi est prêt à combler le vide créé par la fermeture du restaurant El Bulli. Suite à l’annonce le 4 août de l’ouverture des réservations pour le mois de novembre, 22 000 internautes se sont connectés sur le site du Noma dans l’espoir de s’arroger l’une des 264 tables disponibles.

« Je suis vraiment désolé de vous décevoir, mais nous n’avons que 3 personnes pour répondre au téléphone, et 22 000 personnes ont visité notre site de réservation », explique le chef René Redzépi.  
Le chef Ferran Adrià de El Bulli connaît le phénomène, puisque son restaurant recevait deux millions de demandes de réservation par an, alors qu’il ne pouvait servir que 8 000 clients, ce qui signifie que seules 0,4% des réservations avaient une chance d’aboutir.

Le Noma, sacré meilleur restaurant au monde pour la deuxième année consécutive, avait bluffé le monde de la gastronomie en détrônant l’El Bulli l’année dernière dans le magazine qui classe les 100 meilleurs restaurants du monde.

Lorsqu’on y regarde de plus près, le passage de flambeau n’est pas si surprenant : Le Noma compte deux étoiles Michelin et Redzepi prend tout autant de risques que Ferran Adrià, dont il fut l’élève. En effet, Redzepi a fait ses classes dans les cuisines de El Bulli kitchen, mais aussi dans les cuisines des frères Pourcel à Montpellier.

Le Noma, situé à Copenhague, rend hommage à la cuisine nordique, et propose des plats qui intègrent des ingrédients cueillis dans la campagne danoise par le chef et ses employés.

Pour palier à la demande de réservation de table trop importante, une procédure de réservation a été mise en place, le 5 de chaque mois débute les réservations pour le deuxième mois suivant, pour exemple : les réservations pour le mois de décembre 2011 débuteront le 5 septembre.

noma.dk

Découvrez le Chef René Redzepi sur France2 dans le magazine  » Envoyé Spécial  » jeudi 8 septembre

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Retrouvez René Redzepi sur France 2 dans l’émission  » Envoyé Spécial  » ce jeudi 8 septembre.


ART CULINAIRE

Naissance d’une tempête

Le meilleur restaurant du monde est aménagé dans un ancien entrepôt de Copenhague. René Redzepi, le jeune chef qui a conduit l’établissement au sacre, livre le secret de son inspiration. par Catherine BELIN

 » Au pénis du cachalot » ou bien « A la baleine grasse ». C’est ainsi que le microcosme gastronomique danois avait surnommé, pour s’en moquer, la table la plus chic de la ville, à peine quelques mois après son ouverture. Mais le vent a tourné lorsque le classement mondial pour la revue anglaise Restaurant a été publié en avril dernier : le Noma de Copenhague est bel et bien élu « meilleur restaurant du monde » pour la deuxième année consécutive. Il succède à El Bulli, du catalan Ferran Adrià, qui avait su préserver son titre pendant quatre ans avant de se retirer cet été du circuit pour monter une fondation de recherche culinaire.

L’aventure du Noma – acronyme des deux mots danois nordisk (pays nordiques) et mad (nourriture) – débute il y a huit ans, avec le projet d’un centre d’art et de culture nordique qui doit être flanqué d’un restaurant installé dans un ancien entrepôt de Copenhague. Claus Meyer, critique gastronomique et homme d’affaires, prend en main la création de l’établissement gastronomique, tenu de refléter l’esprit scandinave. Il invite un jeune cuisinier à le rejoindre, René Redzepi. 25 ans tout frais. Le garçon est passé par El Bulli, par Le Jardin des Sens des frères Pourcel à Montpellier, par le French Laundry dans la région de San Francisco et le Kong Hans à Copenhague.

Au mois d’août 2003, la petite équipe embarque pour un voyage de dix-sept jours qui la conduira à travers le Danemark, puis des îles Feroé au Groenland. Le but consiste à dénicher des fournisseurs, des produits, des éléments de décor et accessoirement un nom pour le futur restaurant. Le périple devient une quête initiatique. Redzepi, que l’école ennuyait profondément, décide de tenir un journal afin de garder en mémoire les sensations nouvelles auxquelles il se confrontera. L’ouvrage hors du commun, édité par Phaidon – qui avait déjà commis Une Journée à El Bulli –, en publie l’intégralité. Ce carnet de voyage trahit un être exceptionnellement sensible au langage de la nature. Redzepi raconte l’accueil de leur guide-poète sur les îles Feroé, la rencontre avec Gunnar le marin avec qui ils vont décortiquer des langoustines vivantes et mordre dans leur chair palpitante. Cette fois, l’extrémisme de l’expérience fait jaillir les larmes, la peur se mêle à l’intensité de l’émotion. Le jeune homme décrit des visites d’étonnantes brasseries artisanales, de poteries d’artistes, d’usines de salage de poisson aux odeurs insupportables. Il parle de rencontres poignantes avec un pêcheur d’oursins, un tanneur, un sculpteur… Resteront à jamais le goût de la tisane aux herbes épicées concoctée sur la base d’une vieille recette viking, l’étrange acidité du skir (une sorte de fromage blanc millénaire). Et, surtout, la saveur des amitiés nouées.

Lorsque René Redzepi revient à Copenhague, il se lance dans ce qu’il appelle la « tempête absolue », expression des marins pour décrire les éléments déchaînés, lorsque mer et ciel se confondent. Car diriger un restaurant nécessite de penser à tout, tout le temps, depuis l’élaboration de la carte et le recrutement du personnel, jusqu’à l’emplacement des poubelles ou aux abonnements téléphoniques.

René Redzepi maîtrisait déjà les techniques les plus audacieuses, il connaît désormais les ingrédients et les fournisseurs (dont il brosse de sensibles portraits dans l’ouvrage). Il peut jouer l’épate. Pourtant, les attaques fusent, ses collègues danois raillent l’idée qu’on puisse transposer une cuisine contemporaine avec des produits aussi rustiques que ceux des régions de l’Atlantique Nord. Du seigle, du raifort, du vinaigre ; des poissons et des viandes salés, fumés ; des baies, des champignons, des racines, des algues, des joncs, de l’ail sauvage, des écorces, des sèves, du foin. Des bœufs musqués aux allures de bisons. René Redzepi est près de baisser les bras, ce perfectionniste vit ces critiques comme un drame.

Il repart quelques jours au Groenland, cette fois pour ses premières vraies vacances. Face à l’immensité du paysage, au silence, au vent qui couche les herbes hautes, au jour interminable, il trouve la clef qui donnera une âme à son restaurant. « J’ai compris que je devais mieux exploiter les saisons. Il nous fallait explorer les ressources naturelles dans leurs moindres recoins. Les clients du restaurant devaient ressentir cette impression de temps et d’espace au plus profond d’eux-mêmes », écrit-il. Si la saison est au gibier, alors il sera servi avec des escargots, des champignons, des pousses de pin. « L’impression de prétention avait disparu, nous étions dans la justesse.»

Pour parvenir à relever le défi, le chef s’oblige à « oublier » ce qu’il a appris chez ses maîtres. La plus talentueuse cuisine du moment n’est plus moléculaire, elle est « recontextualisée ». C’est-à-dire que chaque produit est travaillé à l’instant de sa maturité et avec les éléments de son habitat. Autant dire une révolution, comme si l’art brut succédait à l’abstraction lyrique.

Les Danois, qui n’auraient pas parié une couronne sur l’intérêt gustatif de leur production, sont aujourd’hui fiers de cette renommée qui s’étend à travers toute l’Europe. D’autres cuisiniers ont emboîté (plus modestement) le pas du Noma, et les restaurants français, italiens, indiens ou chinois voient arriver de nouveaux concurrents qui avancent sans rougir une carte totalement scandinave.

Noma, le temps et l’espace dans la cuisine nordique, par René Redzepi (Phaidon).

Jeudi 8 septembre à 20 h 30, sur France 2,

L’émission Envoyé spécial sera consacrée à René Redzepi.

Source : www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/09/04/naissance-d-une-tempete

René Redzepi au Thuriès Magazine : « Juste avant d’ouvrir le Noma, j’avais fait un long voyage… »

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C’est un fidèle lecteur du Thuriès Gastronomie Magazine qui nous a transmis l’article sur le numéro du mois en cours, qui consacre un article sur le chef René Redzepi du restaurant Le Noma qui court en tête de la liste des 50 Meilleurs chefs du Monde. Sur une interview qui lui est consacrée, il parle des frères Pourcel : extrait !

Son arrivée chez les frères Pourcel à Montpellier…

Et les sauces  » Pourcel  » alors ?

Retrouvez l’intégralité du reportage sur le Magazine Thuriès Gastronomie du mois d’octobre 2011.


Un guide touristique pour le chef Redzepi

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Le restaurant Noma et son chef René Redzepi édite un guide touristique.

Le Noma, considéré comme le meilleur restaurant du monde, publie un guide de la ville de Copenhague réalisé en collaboration avec le site danois Momondo. (www.momondo.fr)

Momondo est un site de comparaison de prix, vols, voyages, hôtels… leur démarche est intéressante car ils vous proposent de partager vos bonnes adresses et les bons plans…

Rédigé par l’équipe internationale du restaurant, ce guide adopte un angle « qui pourrait même surprendre les natifs du pays », selon le manager du Noma.

Le livre relié, à la couverture en cuir, contient un plan et cinq itinéraires mettant en valeur les cinq grands quartiers de la ville. Il sera proposé à 169 dkk ($31/€22) et peut être commandé via le site de Momondo par email à l’adresse eti@momondo.com.

René Redzepi  » Héros Locavore  » pour le Time

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Le chef René Redzepi fait la une et la couverture de Time Magazine en Europe et en Asie, quand aux Etats-Unis son édition consacre un bel article au chef danois sous la plume de Lisa Abend. Le Time proclame le chef Redzepi  « Héros Locavore » (Locavore est un mouvement prônant la consommation de nourriture produite dans un rayon allant de 100 à 250 kilomètres maximum autour de son domicile), sa quête pour développer un type de cuisine nordique et sa philosophie prônée dans son restaurant de Copenhague, le Noma, ont fait de lui le meilleur chef du monde après Ferran Adrià et son restaurant El Bulli.

L’article est intéressant dans son analyse du phénomène, faisant apparaître les critiques d’une certaine presse qui pense que sa cuisine se renferme trop sur une image trompeuse de la cuisine danoise usant même du terme de « fascisme culinaire ». N’utilisant pas d’ingrédients venant de l’étranger, le chef affirme être fier de sa nation et essayer de développer une cuisine qui n’existait pas historiquement dans le pays.

Alors que Noma est considéré comme le meilleur au monde, les inspecteurs du guide Michelin estiment eux qu’il ne mérite toujours pas trois étoiles. En effet, dans la dernière édition du Michelin Guide, Main Cities of Europe 2012, le très couru restaurant du chef René Redzepi à Copenhague n’a pas obtenu de troisième étoile pour la deuxième année consécutive, ce que certains qualifient de camouflet.

Pour le World’s 50 Best Restaurants, le jeune chef danois, qui s’est fait connaître en tant que pionnier dans l’art de sillonner la campagne pour amasser les plantes sauvages et les herbes qui sont à la base de sa cuisine, est un vrai artiste. Noma occupe d’ailleurs la première place de ce classement depuis deux ans.

En revanche, le dernier guide Michelin n’a toujours pas accordé à René Redzepi le statut de chef trois étoiles. Dans une interview avec Bloomberg, la rédactrice en chef du Michelin se justifie en précisant que Noma a été évalué au regard des autres grands restaurants mondiaux.  » Nous étions l’un des premiers guides à reconnaître Noma et le talent de René Redzepi « , s’est défendue Rebecca Burr, la rédactrice en chef du guide. « Mais Noma est comparé aux autres restaurants de par le monde. Nous y sommes allés cette année, j’y suis moi-même allée et nous sommes sûrs de notre décision. » Comme souvent chez Michelin, l’étoile suprême arrivera lorsque le train sera passé !

Trois grands chefs réunis à Montpellier, sur les traces de leur passé au Jardin des Sens

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Jardin des Sens Montpellier

 F & SC’est dans les cuisines du Jardin des Sens des frères Pourcel à Montpellier que trois grands chefs se sont réunis pour célébrer leur retour 14 ans après. Trois chefs qui ont démarré leur carrière auprès des chefs jumeaux avant d’entamer une carrière hors du commun dans l’univers de la grande cuisine.

Une grande fierté pour l’équipe de cuisine du Jardin des Sens qui avait à côté d’eux notamment René Redzépi le chef du restaurant Noma à Copenhague qui a été durant trois ans classé Meilleur Chef du Monde au classement San Pellegrino et qui cette année encore est dans le trio de tête juste après les frères Roca à Girone en Espagne.

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Les frères Pourcel dans les cuisines du Jardin des Sens, entourés de Sat Bains, René Redzépi, André Chiang avant de passer à table pour un dîner Méditerranéen.

Sat Bains est installé à proximité de Londres au Royaume-Unis, André Chiang à Singapour et René Redzépi à Copenhague au Danemark, tout trois font partie de la jeune scène culinaire internationale et font bouger les lignes de la gastronomie mondiale.

Jardin des Sens Montpellier

André Chiang - Restaurant Par Andre

Sat Bains – Restaurant Sat Bains

René Redzépi - NOMA

Observer Food Monthly : Qui sera le chef de la décennie ?

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F&SLe magazine anglais Observer Food Monthly a élaboré un liste de dix chefs qui semblent représenter le mieux la dernière décennie des chefs de cuisine. Un seul sera élu … et recevra le Award 2013, retrouvez le tout sur The Guardian … au delà du choix des dix personnalités, pas mal d’anglais ( normal pour un magazine anglais … ), un seul français ( normal pour un magazine anglais … ), 3 stars de la télé anglo-saxone ( normal pour une magazine anglais … )… En tout cas beau travail photographique, et retrouvez le portrait détaillé de chacun des chefs sur le LINK en cliquant sous la photo.

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Heston Blumenthal le British

Chef-Ferran-Adria

Ferran Adria Le Catalan

Alain-Ducasse-011

Alain Ducasse Le Parisien

Redzepi

René Redzepi Le Danois

Joan-Roca

Juan Roca L’Espagnol

David-Chang

David Chang le New-Yorkais 

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Gordon Ramsay le Londonien 

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Jamie Oliver l’Anglais

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Nigella Lawson la star télé de la cuisine anglo-saxone

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Fergus Henderson le Londonien de la cuisine traditionnelle britannique

Source et crédit photo : The Guardian

Rene Redzepi  » Work in progress « 

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F&S  » Work in progress  » c’est le nouveau livre du chef du restaurant Noma à Copenhague qui sortira le 11 novembre prochain. Le livre sera présenté en trois volumes, chacun retraçant un moment de cuisine du chef Danois Rene Redzepi. Retrouvez la vidéo de présentation de l’univers du livre, donc de celui du restaurant classé durant trois ans meilleur du monde.

Noma RedzepiNoma Redzepi

Work In Progress : Alimentation, cuisine et créativité en trois volumes, vous y retrouverez beaucoup de  photos de Noma, et même la transcription du journal personnel du chef. Il admet : «Pour moi, la nourriture représente tout, c’est tout ce que je fais, c’est la façon dont je vis ma vie, c’est là où je trouve la joie, et où  je soigne mes moments tristes « .

Noma RedzepiNoma Redzepi

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